Une émotion négative, difficilement contrôlable qui nous empoisonne la vie et qui est stimulée à cause de nombreux éléments extérieurs
Il s'agit clairement d'une réaction primitive (reptilienne) qui se déclenche pour plusieurs raisons et qui dépend directement de notre stade d'évolution spirituelle. Il est intéressant de constater que ce sentiment existe également chez les animaux.
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Comprendre les mécanismes de la jalousie
Les humains sont jaloux les uns par rapport aux autres, dans leurs relations amicales, amoureuses, familiales... Aussi, à cause de différences liées à la possession de biens. Peu importe l'élément déclenchant, cela résulte en tout cas d'une différence par rapport à quelque chose (ou quelqu'un) que l'on ne possède pas, mais que l'on souhaiterait posséder ou quelque chose que l'on a peur de perdre.
Cette peur d'un risque de blessure émotionnelle dû à la comparaison de situation dans le moment présent. La culture de la réussite basée sur des valeurs basses, telles que l'accumulation d'argent, de terrains, de richesse, par la consommation sans limites, sont des moteurs qui accentuent ces processus de jalousie.
Ce même moteur qui alimente les craintes, les angoisses et les envies de posséder toujours plus. Dans les familles, les conflits viennent généralement avec l’héritage et la perception personnelle de la valeur des biens. Avec la jalousie, c'est la notion de contrôle qui se joue, car contrôler, c'est se rassurer en revendiquant son pouvoir et son autorité.
En réalité, c'est bien un manque de confiance en soi, donc un manque profond d'amour de soi dissimulé. Être jaloux, c'est ne pas être libre, c’est montrer une dépendance avec une incapacité à la gérer, et dont le manque de confiance et l'insécurité sont les éléments moteurs.
En remontant sur les blocages karmiques de vies passées, j'ai rencontré différents cas intéressants à travers mes thérapies de régressions. Par exemple, on trouve des schémas d'emprise sur les autres, de dualité, de soif de possession ou de contrôle. Une position haute et dominante qui ne respecte pas le libre-arbitre d'autrui.
Cela nous amène à obtenir de l'autre ce que l'on souhaite et la loi du plus fort est généralement de rigueur, dans une démarche égoïste, en pensant d'abord à son propre intérêt, individuel donc à l'opposé de la bienveillance et du partage.
Finalement, cela revient à se comporter comme un enfant capricieux, incapable de gérer la frustration, un enfant qui choisit de faire passer ses besoins sans tenir compte de l'autre.
Si on se penche sur les blessures de l'âme, on retrouve celle de l'injustice, avec un rapport de force et une recherche de position dominante. L'injustice, c'est aussi la flamme de la colère et de la puissance, imposées parfois sur fond de chantage affectif. Cette flamme engendre la peur et tous les moyens, excuses ou arguments sont envisageables pour arriver à ses fins.
L'autre blessure courante est la trahison, avec un ancrage de schémas qui empêchent de faire confiance et un programme qui pousse à vouloir contrôler l'autre. C'est aussi une incapacité à lâcher prise, le besoin d'un cadre rassurant, une obligation de se projeter vers l'avenir de façon apaisante.
On trouve également la blessure de l'abandon, plus précisément, la peur d’être abandonné, avec pour conséquence une dépendance affective pour combler un puits sans fond de besoin d'amour. Dans un couple, la jalousie s'alimente de la peur que l'autre l'abandonne !
Découvrir l’origine de la jalousie
Il faut remonter à l'origine même de la jalousie pour bien comprendre et tenir compte de notre version primitive, ayant des réactions basiques et animales en fonction du genre. Voici quelques exemples stéréotypés.
Chez les hommes
Avoir une plus belle voiture que son voisin, une plus grande maison, un compte en banque mieux rempli... Ce n'est pas pour réussir à être le plus riche du cimetière, c'est pour assouvir sa soif de puissance et de pouvoir. Pour être un mâle Alpha, celui qui sera choisi par la femelle et ainsi assurera sa lignée.
Avoir une plus grande maison, plus confortable, dans un quartier plus sûr, c'est en quelque sorte, avoir la meilleure grotte possible, le plus en sécurité. C’est également se mettre en avant pour attirer la femelle ou mettre sa famille et soi-même en sécurité. Cela répond donc à une sélection naturelle qui pousse sans répit à la compétition.
Chez les femmes
La volonté d’être la plus belle, la meilleure, c'est pour être choisi par un mâle, pour assurer sa survie et celle de sa lignée. Ce mâle est censé protéger parce qu'il est plus fort physiquement et de par sa fonction de chasseur-cueilleur, il se doit de nourrir sa (future) famille. Je dis parfois en plaisantant, que la femme est un mâle alpha, un homme dominant qui se bat pour son territoire.
La jalousie entre femmes répond à la question : pourquoi tu ne l'aimes pas, elle ? Tout simplement parce que c'est une concurrente, elle représente un danger, cela explique certains conflits qu'il peut y avoir entre les femmes.
Au même titre que l’homme critique l'autre afin de se rassurer et se convaincre qu’il ou elle est le meilleur(e), pour se mettre en valeur et assurer sa survie.
Décoder les besoins primaires & primitifs
Sociologiquement, si on tient compte des besoins et de la hiérarchie de ces besoins, il y a un bouleversement de l'ordre établi à l'origine. On constate que le cumul de biens matériels naît d'un besoin d'appartenance, pour se faire accepter par un groupe ou ne pas en être rejeté.
Il est difficile pour l’Homme moderne de répondre à ses inquiétudes primitives inscrites dans son ADN. L’explication est simple, ses besoins primaires de survies doivent être comblés. Pourtant, il évolue dans une société moderne qui va plus vite que ses propres capacités d’adaptation et qui créent d’autres problématiques en décalage avec celles d’origine.
Ainsi, cela expliquerait ce besoin d'être connu et reconnu dans notre société. Avoir beaucoup d'amis (virtuels), de followers sur les réseaux sociaux, c'est pour faire partie d'un groupe pour se sentir en sécurité et protégé. Même si cela semble loin du besoin de se nourrir, de se vêtir, cela reprend les mêmes schémas archaïques.
Dans nos mémoires les plus anciennes, se faire rejeter d'un clan, ne pas faire partie d'une tribu signifiait la mort. La plupart de nos sociétés actuelles alimentent ce sentiment d’insécurité à cause de leur structure et d’autant plus avec le nombre grandissant de familles monoparentales !
La répétition de ces schémas anxiogènes active sans cesse le mode survie et karmiquement, ils s’accumulent au fur et à mesure du temps dans nos mémoires ADN. C’est cette accumulation de traumatismes qui en réalité, nous poussent à la jalousie.
Cette jalousie est une question de survie qui répond à un instinct primitif de sélection naturelle.
Faites l'expérience de décoder vos mémoires internes lors d'un de mes stages ou soins collectifs !
David ANTUNES
Crédit photos - ©David Antunes
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